" Gaîa, Ô Terre "
Le recueil (im)possible.
Saint-John Perse avait l'intention selon certains, d’écrire un long poème du genre de « Vents » ou « Amers » comme éloge à la terre, dans l'esprit des odes connues consacrées à la mer et aux autres forces de la nature. Ce poème devait s'appeler Gaïa, nom grec de la déesse Déméter, déesse de la terre qui descend aux enfers à la recherche de sa fille Perséphone.(...). Les nouveaux critiques de Perse considèrent ses derniers poèmes « Chant pour un Équinoxe », « Chanté par celle qui fût là » et « Sécheresse » comme des fragments de ce poème qui ne fut jamais achevé.